🏷️Je suis toujours ébahie par le nombre d’étiquettes qui collent à la « conduite du changement ». Cette expression aurait-elle autant de définitions que d’interlocuteurs ?
Associée au déploiement pour les uns, à de la pure communication façon « emballage cadeau » pour d’autres ou encore à du coaching pour certains, elle finirait presque par se vider de son sens.
Loin d’être un simple slogan managérial, la conduite du changement est une approche méthodologique, avec ses outils et ses pratiques. Elle s’applique à une transformation sans ou avec une partie « technique ».
Exemple « sans » :
- passer à la semaine de 4 jours.
- faire déménager le siège social et les équipes qui y travaillent.
Exemple « avec » :
- automatiser la sélection des candidats.
- introduire l’IA générative sur plusieurs cas d’usage.
- numériser un processus de forage.
💻Dans le cas où la technique au cœur de la transformation est l’informatique, la conduite du changement gagne à s’articuler avec la méthodologie suivie pour piloter le projet informatique, approche agile ou mode cascade.
La conduite du changement prend en charge le « facteur humain » de la transformation. Elle existe pour contribuer à atteindre les objectifs et le ROI du projet en s’attachant à créer une vision partagée susceptible de mobiliser l’engagement du plus grand nombre. La vision partagée 🛣️construite par la conduite du changement prendra en compte les perspectives de bénéfices pour les utilisateurs, les populations cibles et leur parlera métier plutôt que ROI.
La conduite du changement participe également de la culture d’apprentissage et d’amélioration continue de l’entreprise.
Paradoxe de la conduite du changement, jugée « importante » ou « très importante » par les entreprises, elle est souvent la première cible lors des réductions budgétaires.
Comment expliquez-vous cela ? 🤔 J’ai bien quelques idées sur le sujet mais j’aimerais tant que vous exprimiez les vôtres ! 😊