Après le CV classique, le CV en vidéo, je propose le CV inspiré librement du pechakucha (aussi appelé méthode 20×20).
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Que pensez-vous de ce format de portrait en images ?
Mes réactions orientées « changement », au fil de l’actualité…
Après le CV classique, le CV en vidéo, je propose le CV inspiré librement du pechakucha (aussi appelé méthode 20×20).
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Que pensez-vous de ce format de portrait en images ?
J’emprunte à Mohamed Mbougar Sarr le titre de ce billet d’humeur pour aborder des sujets beaucoup plus modestes que ceux traités par le dernier Prix Goncourt : usage de la parole dans les open spaces et propos de salon en réunion.
Dans plusieurs secteurs d’activité, le télétravail est en train de devenir une norme intériorisée.
J’entends par là que le comportement adopté en télétravail est maintenu quand on se trouve en open space.
En télétravail, les chanceux sont seuls dans leur coin travail. Inutile de faire attention au niveau sonore de leur voix, les réunions et les échanges se font au casque, devant l’écran de son ordi.
Quand la personne revient en open-space, elle garde les mêmes habitudes : les réunions ne se font plus en salle de réunion mais chacun face à son ordi.
Les conséquences sont évidentes : augmentation du niveau sonore sur l’open-space, situations cocasses où l’on se retrouve « cerné » par des personnes dont on comprend rapidement qu’elles participent à la même réunion, tout en restant chacune à leur poste sur l’open-space.
N’oublions pas que le bruit a un impact sur notre capacité à réfléchir et génère de la fatigue inutile, parasite. Ne dit-on pas « Je ne m’entends plus penser » ?
Tout le défi de travailler en open-space est d’être un individu qui agit sans « déborder » sur ses voisins qui eux aussi travaillent….
Le silence est une civilité.
Ceux qui souhaiteraient aller plus loin sur le thème du silence, pas seulement comme absence de bruit mais présence à soi et au monde, écouteront avec intérêt le débat avec Cynthia Fleury dans le cadre de la semaine du son de l’UNESCO (2020).
Il paraît que c’est un travers bien français : confondre réunion de travail avec conversation de salon.
Il me semble qu’en réunion, chacun « représente » quelque chose : sa direction, son programme, son champ d’expertise. Il est donc logique de veiller à ne pas verser dans un discours trop personnel et pourtant…j’observe souvent des propos personnels (« moi je fais comme ça »…sous-entendu, pourquoi donc un client ferait-il autrement que moi ?) prendre le dessus sur une analyse factuelle, l’énoncé d’une opinion ou d’une croyance passer pour une vérité objective. Un peu d’aplomb, et hop le tour est joué ! D’autant plus aisément quand le propos provient d’un hiérarchique décisionnaire.
Et si nous utilisions quelques filtres avant de prendre la parole ?
Et vous, quels filtres utilisez-vous avant de prendre la parole en réunion ?
« Le sage tourne 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler ».
Fin d’année, envie de se poser. Début d’année, envie de se projeter sur l’année. Certains diraient « panser 2020, penser 2021 » (entretien avec Cynthia Fleury et Etienne Klein). Le début d’année, l’occasion d’un rendez-vous avec soi-même.
Pour ce rendez-vous avec soi-même, parmi les exercices possibles, vous pouvez :
1) vous représenter votre année 2021, celle à laquelle vous aspirez, par une image, un dessin, une citation et y revenir au cours de l’année. Vous pourrez alors faire un point d’avancement, pour vous. Où en êtes-vous par rapport à ces projections de début d’année ? Si vous vous en êtes écartés, est-ce que cela vous convient ou est-ce que vous avez envie de vous rapprocher de votre vision de début d’année ? Par quels moyens pouvez-vous y parvenir ?
2) vous formuler le cadeau que vous avez envie de faire aux autres, votre famille, vos amis, vos collègues. Il ne s’agit pas des cadeaux aux rituels des anniversaires ou des fêtes mais des cadeaux que vous décidez de donner au monde (billet de blog « Ce que je décide de donner au monde« ), que personne n’attend et qui font tellement de bien. Cela peut être un point fort ou un trait de personnalité (ex : mon humour face aux difficultés, ma qualité d’écoute en cas de peine ou chagrin, ma patience...).
Ces deux exercices peuvent s’appliquer à votre vie dans sa globalité ou spécifiquement à votre vie professionnelle ou familiale ou personnelle ou associative ou spirituelle ou…
Si vous avez d’autres exercices à proposer pour ce RV avec soi-même de début d’année, n’hésitez pas à les partager en commentaire de ce billet.
Pour certaines cultures asiatiques, cette année sera celle du buffle. S’agira t-il de tracer son sillon, avec la force, la constance, l’honnêteté, le courage tranquille attribués au buffle de la tradition chinoise ?
Bande-annonce…
J’aimerais écrire et partager avec vous un feuilleton sur la conduite du changement. Un feuilleton. Pas une série.
Parmi les protagonistes il y aurait le slide ppt. A ce personnage principal serait adjoint le « voice over ».
Il y aurait aussi les instances de pilotage, entretenant une relation passionnelle avec le slide ppt.
Autre personnage important : la réunion renommée atelier.
Sans oublier des personnages secondaires tels que :
La créativité
Le temps
La décision
La réflexion
L’autorité
L’engagement
Le silence…
Le feuilleton ne serait pas exempt d’irrévérence envers le management de projet.
A suivre…
Je vous souhaite une année 2020 emplie d’harmonie et créativité !
Nombreux sont les programmes et projets règlementaires dans des secteurs comme l’industrie bancaire ou les telecom…
Ces nombreux projets règlementaires, venant pour la plupart de Bruxelles, font la joie des cabinets de conseil qui peuvent y voir une source de missions longues, un CA souvent récurrent, avec le placement de nombreux consultants à la clé.
Mais ces projets font-ils le bonheur des directeurs de projet internes ?
La direction de ces programmes est bien souvent positionnée au niveau Europe des groupes internationaux, le programme se déployant dans l’ensemble des entités européennes du groupe. Les directeurs/trices de programme locaux ne sont donc pas en position de concevoir le programme mais d’appliquer ce qui aura été prévu au niveau Europe. Il leur faudra également répondre aux demandes de reporting de la direction de programme au niveau européen. De quoi se sentir un peu frustré(e) pour les directeurs de programme qui apprécient de concevoir eux-mêmes leurs projets et non pas seulement dérouler ce qui aura été imaginé et structuré par d’autres.
Pour retrouver quelques sources de créativité et renforcer sa valeur ajoutée aux yeux des populations cibles (utilisateurs), le directeur de programme gagnera à identifier les évolutions qu’il peut embarquer dans le projet règlementaire et qui seront utiles aux populations cibles au-delà de la mise en oeuvre de la partie strictement règlementaire.
Quelques exemples :
NB : la réforme de l’orthographe de 1990 demande l’utilisation du « è » à « règlementaire ».
Et vous, dans une telle situation, à savoir quand la direction de programme n’est pas à votre niveau mais à un niveau plus global, que faites-vous pour vous faire plaisir en tant que directeur de projet ?
…sans parution d’article !