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Changement à la tronçonneuse ?

Seuls les changements menés avec brutalité seraient capables de transformer profondément notre société. Cette idée semble gagner du terrain parmi les décisionnaires du monde politique et pourrait se propager à celui de l’entreprise…On pense à la « tronçonneuse » d’un certain président argentin, symbole de coupures drastiques et spectaculaires, ou encore à la communication provocante et déstabilisante de l’homme le plus riche du monde.



Ces approches séduisent certains esprits, certes mais ne risquent-elles pas d’induire dans les cerveaux que la profondeur d’un changement se mesure à la brutalité de son exécution ? La brutalité serait-elle nécessaire pour mener un changement profond ?

Je crois que non.

Pour initier le changement il est certes indispensable de mobiliser les esprits en montrant l’urgence à faire (cf. Kotter) ou le risque à ne pas faire. En revanche, pour décider du changement, il est dangereux que celui qui a le pouvoir choisisse la tronçonneuse s’il veut des résultats durables et qui n’aient pas d’effets secondaires (conséquences inattendues, résistances profondes, fractures rendant la coopération impossible) plus nocifs que le remède initial apporté. Je ne cite pas d’exemples douloureux, chacun en a en tête…

La véritable audace ne réside pas dans le spectaculaire, mais dans la capacité à :

  • maintenir le cap malgré les pressions.
  • embarquer les parties prenantes plutôt que les braquer.
  • créer les conditions d’une transformation durable.
  • gérer la complexité plutôt que la nier.

La brutalité peut sembler être une solution rapide, mais elle est souvent trompeuse. Un changement véritablement radical et durable repose sur des fondations solides, construites par le respect, l’écoute, la collaboration et les intérêts mutuels bien compris. Plutôt que de brandir la tronçonneuse, choisissons d’outiller nos entreprises avec des méthodes qui favorisent l’adaptabilité et l’ancrage du changement.

Et vous, quelles sont vos réflexions sur les façons de mener le changement ?

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Mes 12 trésors de 2024 

Intelligence
1. Plonger dans la conférence « Faire dialoguer les cultures » de Souleymane Bachir Diagne, au Louvre. 

Joie et sens
2. Vibrer aux cérémonies d’ouverture des JO et JOP de Paris 2024

Parfum de privilège
3. Assister à une répétition générale de l’orchestre Pasdeloup à la Philharmonie de Paris.

Raffinement
4. Se replonger dans A la recherche du temps perdu…

Humain, tellement humain
5. Participer à l’opération Faut Qu’on Parle, organisée par les medias Brut et La Croix 

Plaisir gourmand
6. Déguster pâtisseries et thés d’exception lors d’un tea club chez Mariage Frères

Moment de grâce
7. Croiser le regard d’un chat vagabond dans le jardin de mon immeuble.

Image générée par IA

Engagement
8. Se nourrir des actions portées par les intervenants d’une table ronde à la Cité de la Réussite sur le thème « Ré-enchanter les discours climatiques »
9. Participer aux travaux de réflexion des Labs d’un institut de recherche.   

Beauté
10. S’éblouir devant les cristaux et gemmes du Musée de Minéralogie de l’Ecole des Mines
11. Redécouvrir les sculptures de Brancusi au Centre Pompidou
12. Déambuler dans le palais de Béhague, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine

Et vous quels sont vos trésors de 2024 ?

Prêts pour la chasse aux trésors de 2025 ?